Pourquoi j'ai unschoolé mes trois enfants
original in English: http://www.momlogic.com/2010/04/why_i_unschooled_my_three_kids.php

original en français : https://journaljose.blogspot.com/2011/12/pourquoi-jai-unschoole-mes-trois.html
Pourquoi j'ai unschoolé mes trois enfants, une entrevue de momlogic avec Sandra Dodd

Traduction : Les Éditions JOSE
Entrevue originale en anglais (avril 2010) : Why I unschooled my three children


Lorsque nous avons entendu parler de unschooling cette semaine sur « GMA », nous n'étions pas certains de ce que c'était. Nous voulions trouver une maman qui avait « unschoolé » ses enfants et qui avait senti que c'était la bonne décision pour sa famille. Cela nous a conduits à Sandra Dodd, qui a unschoolé ses trois enfants - aujourd'hui âgés de 18, 21 et 23 ans. Ils n'ont jamais fait une journée d'«école normale» - et Dodd n'a aucun regret.

Photo : Gracieuseté de Sandra Dodd
momlogic : Pourquoi avez-vous pris la décision de unschooler vos trois enfants?
Sandra Dodd: Ce n'est pas une "décision" que j'ai prise d'un seul coup. Nous avons fait l'inscription pour l'école maison en maternelle pour le premier.* Cela a été si facile et amusant que nous sommes allés de l'avant pour une autre année. Chaque enfant avait le choix de rester à la maison ou d'aller à l'école, et au moment où le troisième a choisi la maison, j'avais cinq ans d'expérience de unschooling positif et ça a été un choix facile, car notre vie à la maison était paisible, occupée et intéressante.

*j'avais rempli et envoyé un formulaire à l'État. Quand nos enfants étaient petits, il y avait un formulaire papier à envoyer, une déclaration d'intention de faire l'école maison (homeschool). Ce n'est plus nécessaire aujourd'hui au Nouveau-Mexique.

Je connaissais quatre familles qui faisaient l'école maison quelques années avant que je considère moi-même l'école maison. Deux faisaient l'école à la maison et les deux autres faisaient du unschooling. Les familles qui pratiquaient le unschooling avaient d'excellentes relations avec leurs enfants et les enfants étaient plus ouverts, honnêtes et communicatifs. C'est ce que je voulais pour ma famille.

ml: Pouvez-vous expliquer ce que "unschooling" signifie pour vous?

SD: Le unschooling, c'est de s'organiser pour faire place à l'apprentissage naturel. Cela implique d'avoir un environnement riche et de respecter les idées et les intérêts des enfants.

ml: Quelle est la différence entre le unschooling et l'école maison ?

SD: Le unschooling est l'école maison, mais ce n'est pas l'école à la maison. Toutes les familles qui font l'école maison ne recréent pas les horaires, les leçons et les tests de l'école. Certaines familles font des compte-rendus de lectures et d'autres choses qui sont faites pour la gestion de grands groupes. C'est comme si elles avaient transposé la chaîne de montage à la maison pour un seul enfant, ou pour quelques enfants.

Certaines personnes font l'école maison parce qu'elles pensent que les écoles enseignent trop et ne contrôlent pas les enfants suffisamment bien. Certaines personnes font l'école maison parce qu'elles pensent que les écoles enseignent trop peu et contrôlent trop. Je ne crains pas que mes enfants apprennent des choses que les écoles ont peur d'enseigner, ou qu'ils aient des choix dans leur vie. Pratiquer sur de petites choses leur a donné les connaissances et l'expérience quand ils ont été assez vieux pour pratiquer sur de grandes choses. Certaines familles font l'école maison pour limiter l'accès et la liberté de leurs enfants. Pour nous, c'est le contraire.

ML: Vous avez dit que votre seul regret à propos du unschooling a été d'avoir donné à votre fils deux leçons et demie de lecture alors qu'il était âgé de 7 ans -- Pouvez-vous préciser?

SD: J'étais préoccupée par l'avis de mes beaux-parents. Mon fils n'était pas prêt à lire. Je lui ai forcé la main et lui ai mis de la pression, et à la moitié de cette troisième leçon, je l'ai regardé et j'ai pris conscience que j'avais besoin de m'occuper davantage de la façon dont il se sentait que de ce que ma belle-mère pensait, et que le partenariat et la relation avec mon enfant devaient primer. Je savais qu'il allait apprendre à lire, et il l'a fait. Sa percée comme « lecteur » a été avec un guide pour les joueurs de Nintendo, pas du tout un truc pour « lecteur débutant ». D'abord, il a appris à lire des cartes et des graphiques. Puis, les mots sont venus. Écouter quelqu'un lui faire la lecture et être entouré par des textes ne faisait pas de mal, mais c'était son intérêt, son désir et ses capacités mentales réunis qui ont fait que c'est arrivé sans effort.

Mes deux autres ont appris à lire différemment, mais par eux-mêmes, aussi. Nous avons répondu à toutes leurs questions et les avons aidés avec les mots et leur avons expliqué pourquoi l'orthographe anglaise est bizarre parfois, mais c'était des conversations et non des leçons. Chaque personne, à l'école ou non, comprend comment lire chacun à sa manière.
Gracieuseté de Sandra Dodd
ML: Comment les « unschoolers » apprennent-ils à lire et à écrire?

SD: Les enfants veulent faire ce que les parents font. Les parents qui écrivent pour le plaisir font des listes devant leurs enfants, lisent et écrivent des lettres (ou au moins des courriels) et le fait de partager ça avec leurs enfants fait en sorte que ça semble important et utile. Les parents qui n'écrivent pas du tout peuvent trouver difficile d'avoir des enfants qui veulent le faire, mais nous n'avions aucun problème chez nous. Leur premier écrit a souvent été des listes de choses qu'ils possédaient ou voulaient, ou des règles de jeux, ou de la poésie. Parfois, je transcrivais et ils réécrivaient, mais ce n'était pas un "devoir", c'était un jeu, qu'on faisait parce qu'ils pensaient que ce serait amusant. Et c'était amusant, parce que quand ça cessait d'être amusant, ils allaient faire autre chose.

ml: Vous avez été enseignante – est-ce que ce facteur a influencé votre décision d'unschooler vos enfants?

SD: J'ai suivi des cours en éducation au début des années 1970, à l'apogée du mouvement de réforme scolaire, dans une université où « La classe ouverte » était valorisée et promue. J'ai enseigné à l'époque où les enseignants avaient le champ libre, dans une école où la plupart des autres enseignants me connaissaient depuis toujours. C'était bien. Mais la réforme scolaire n'a pas marché, et nous en sommes revenus à des façons d'enseigner moins créatives. Je suis sûre que cette expérience m'a permis d'avoir davantage confiance qu'un environnement riche et des adultes attentifs pouvaient être suffisants.

ml: Vos enfants sont maintenant âgés de 18, 21 et 23 ans. Pouvez-vous nous dire un peu comment ils vont maintenant – s'ils sont au collège, ou employés, s'ils ont leur GED (l'équivalent du diplôme de sec. 5), s'ils sont heureux?

SD: Ils sont tous heureux et en bonne santé et impliqués dans différentes choses. Le GED n'est pas nécessaire. Le plus vieux vit à Austin et travaille pour Blizzard Entertainment. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est une entreprise solide et en croissance à l'échelle internationale. Ils lui ont payé son déménagement, il a de bons avantages sociaux et des congés payés. Pour ceux qui savent ce que Blizzard est - oui, c'est un travail cool. Il travaille pour eux depuis qu'il a 20 ans.

Le cadet a eu trois emplois, qu'il a occupés plus d'un an. C'est plutôt bon pour quelqu'un de 21 ans. Il est batteur (musicien). Il vient d'acheter une Jeep. Récemment, il est au chômage, mais c'est en partie notre faute. Il m'a aidé avec quelques conférences sur le unschooling, et a aidé son père après une chirurgie à l'épaule dernièrement. Il a fait quelques concerts et contrats de gardiennage qui payaient bien. Il ne sait pas encore s'il ira au collège ou s'il cherchera un autre emploi, mais il s'est inscrit au collège local pour l'été. Des amis continuent de l'inviter pour des voyages à l'extérieur de la ville et ça ne nous dérange pas du tout qu'il profite de ces occasions.

La plus jeune est au Québec pour quelques mois, elle vit avec une famille trilingue qui pratique le unschooling et les aide avec leurs jeunes filles. Ils vont aller à un congrès près de Montréal en juin. Je vais leur rendre visite auparavant, en route vers un autre congrès auquel je donne une conférence dans le New Jersey. L'hiver dernier, elle a passé six semaines au Royaume-Uni avec une famille qui fait aussi du unschooling, et avant ça elle était dans l'Oregon avec une famille qu'elle connaît depuis plusieurs années. Elle visite d'autres parties du monde et en apprend davantage sur les dynamiques familiales, ce qui l'a toujours intéressée. Les familles d'accueil apprennent à connaître quelqu'un qui a grandi sans école, ce qui les aide à avoir confiance que le unschooling peut fonctionner.

ml: Avez-vous des regrets à propos du unschooling avec vos enfants?

SD: Non. Je le referais sans hésiter.

ml: Que signifie « radical unschooling»?

SD: Le unschooling est l'apprentissage à partir du monde tout autour. Le radical unschooling c'est voir que l'apprentissage est beaucoup plus qu'académique, et que l'apprentissage se passe à toutes les heures du jour et de la nuit, et pas seulement « pendant les heures d'école ». Ce n'est pas radical d'une manière révolutionnaire. C'est radical en ce sens que c'est basé sur la racine de l'idée de l'apprentissage naturel.

ML: Comment réagissez-vous aux gens qui disent que le unschooling est irresponsable?

SD: Personne qui connaît bien notre famille n'a jamais dit ça. Quand des étrangers qui ne savent pas de quoi ils parlent disent cela, je leur offre un lien vers mon blog ou site Web.

ml: Quel est votre conseil pour ceux qui envisagent le unschooling?

SD: Il n'y a pas de réponse rapide et brève à cela. J'aide les autres à comprendre le unschooling tout le temps, chaque jour, et ce, depuis quinze ans ou plus. C'est simple, mais ce n'est pas facile, parce que les parents ont besoin de récupérer et de surmonter les peurs profondes et les préjugés qui proviennent d'années de scolarisation. Un enfant va se remettre de l'école rapidement, mais ça prend plus de temps pour les parents. Beaucoup l'ont fait, cependant, et ont trouvé que leur vie était plus joyeuse et légère. Je leur conseille d'être le partenaire de leur enfant, et non leur adversaire (un conseil qui m'a été donné par une monitrice de Ligue La Leche en 1986). Je leur dis de regarder directement leur enfant sans superposition ou filtre ou étiquette -- pour voir qui il est, maintenant, et de répondre à cela. Je dis que s'ils sont inquiets de ne pas en faire assez pour rendre la vie intéressante et palpitante, ils devraient en faire plus. Plusieurs unschoolers y ont contribué par des écrits, des idées et des images vers lesquels nous pouvons diriger les nouveaux unschoolers. Il y a plein de sources d'information et d'inspiration.

Certaines personnes disent : « Mais j'ai un emploi à l'extérieur.» ; L'apprentissage n'a pas besoin d'être réservé « aux heures d'école. » Même si un parent travaille 40 heures, il y a encore beaucoup d'heures d'apprentissage de libres dans une semaine! L'enfant n'a pas besoin d'être «l'école» pendant que le parent est au travail. Il pourrait être chez n'importe quel gardien. Une fois qu'un parent prend l'habitude du unschooling, il constate que l'apprentissage se produit tout le temps.

ml: Pensez-vous que l'école publique peut briser l'amour de l'apprentissage chez certains enfants?

SD: Tout le monde sait cela.

ml: Est-ce que vos enfants avaient des règles comme des heures de coucher, pas de bonbons avant le dîner... ce genre de chose?

SD: Nous n'avions pas ces règles, mais nos enfants allaient au lit chaque soir et ne mangeaient pas de bonbons avant le dîner. Ça semble fou pour les gens qui croient que les seules options sont les règles ou le chaos, mais nos enfants dormaient quand ils avaient sommeil, et mangeaient quand ils avaient faim (ou quand quelque chose sentait vraiment bon, ou que d'autres mangeaient), et j'ai été agréablement surprise d'apprendre qu'ils étaient capables de savoir ce dont leur corps avait besoin. J'ai grandi avec l'horloge, à 6 h 30, manger vite, arrêt de bus, école, attendre l'heure du lunch, manger, attendre jusqu'au souper, aller au lit. Je n'avais aucune idée que le sommeil et la nourriture pouvaient être séparés d'un horaire comme ça, mais ils peuvent l'être.

Gracieuseté de Sandra Dodd
ml: Est-ce que vos enfants ont des amis en grandissant?

SD: Nous participions aux activités de la Ligue La Leche, et nous habitons toujours dans la même ville, donc ils ont encore des amis qu'ils ont connus quand ils étaient bébés. Ils ont eu des amis du karaté, du hockey, de la danse, des groupes de jeux d'école maison, de la boutique de jeux vidéo, et ils ont rencontré des amis de ces amis. Ils se sont fait des amis quand ils jouaient à Pokémon quand c'était populaire au début. Notre maison était un lieu de rencontre, aussi, avec des tables supplémentaires, des jeux de société, des jeux vidéo et de la place pour dormir. Kirby a participé à un club animé pendant plusieurs années, il est allé à des conventions à Denver et a été envoyé pour animer la salle animée lors d'événements locaux.
Ils se sont aussi fait des amis unschoolers de plus en plus au fil des ans, de tous les coins du pays, des gens qu'ils ont rencontrés lors de conférences sur le unschooling. Ils ont visité d'autres états et nous avons reçu des visiteurs.

ml: Quelles sont certaines des façons non conventionnelles grâce auxquelles vos enfants ont appris en dehors de la classe?

SD: Les jeux vidéo et les jeux de cartes à collectionner. Au début, je pensais que ce n'était rien de non conventionnel, mais je suis sûre que plusieurs personnes penseraient le contraire. Nous avons beaucoup chanté dans la voiture, parfois des choses pour enfants destinées à être éducatives, et parfois des choses qui étaient juste amusantes. Tous mes enfants ont bien aimé la musique des années 60 quand ils étaient jeunes et sont de bons chanteurs, il y a donc eu beaucoup d'interaction et de recherche liées à la musique. Quand ils étaient des lecteurs débutants, il y avait des paroles des chansons qu'ils aimaient. Nous avons toujours discuté et effectué des recherches Nous avons des livres intéressants, des affiches et des fiches d'humour et d'étude plastifiées dans la salle de bain.

J'ai toujours mis des choses sur les tables, les comptoirs, dans les salles de bains, juste parce qu'elles étaient amusantes et intéressantes. Les enfants allaient les trouver, les ramassaient ou non, jouaient avec ou en parlaient. Quand quelque chose cessait d'être intéressant, je le mettais de côté et j'amenais quelque chose d'autre. J'ai appelé ça « parsemer », et de nombreuses familles ont emprunté ce concept avec d'excellents résultats.

Nous n'avons jamais « forcé » nos enfants à trouver un emploi, mais ils avaient un emploi dès l'âge de 14 ou 15 ans, et ont beaucoup appris du travail et de collègues (une autre source d'amis). Ils ont appris en faisant du bénévolat pour aider les gens à faire des choses, et ils se sont vu offrir des emplois parce qu'ils étaient disposés à aider gratuitement, aussi.

ml: Est -ce que le unschooling est légal?

SD: L'école maison (homeschooling) est légale, et le unschooling est une façon de faire l'école maison. Chaque famille a besoin de comprendre assez bien l'apprentissage naturel pour le faire fonctionner de manière telle qu'ils peuvent être sûrs que leurs enfants apprennent. Les règlements sont très différents d'un état à l'autre, mais il y a dans chaque état des unschoolers qui peuvent conseiller les autres sur la façon de remplir les exigences locales. Malgré des gens qui disent le contraire, le unschooling n'est pas «ne rien faire.» Il y a beaucoup à faire, beaucoup d'implication (NdT: de la part des parents) !

ml: Est-ce que les unschoolers peuvent devenir des adultes épanouis?

SD: Bien sûr! Au moment où ils deviennent adultes, ils sont déjà été dans le monde depuis des années. Ils ne sont pas gardés à la maison jusqu'à 18 ans puis relâchés dans la nature. Chacun de mes enfants, de façon indépendante, s'est vu offrir un emploi au milieu de l'adolescence, par des adultes qui les connaissaient et qui ont vu leur fiabilité et leur intelligence. Ils ont prouvé qu'ils étaient honnêtes, sérieux et désireux de travailler et d'apprendre. Ils ont toujours donné un préavis de deux semaines s'ils démissionnaient, tandis que les enfants autour d'eux quittaient simplement leur emploi sans même dire qu'ils étaient partis.

Un de leurs amis unschoolers près d'ici a obtenu un emploi à un centre d'appels de téléphone cellulaire quand il avait 16 ans. Au moment où il avait 18 ans, il était superviseur. Une des nouvelles employées (une diplômée du high school) s'est plainte quand elle a constaté qu'il n'avait même pas un GED, et qu'il l'avait devancé. L'école lui avait fait de fausses promesses quant à la valeur d'un diplôme d'études secondaires. Il y avait travaillé pendant plus d'un an, connaissait vraiment le travail, et était fiable. Ces choses sont plus importantes que les diplômes.

Tous mes enfants ont travaillé dans des emplois aux côtés de diplômés (NdT : de collèges ou) d'universités. Les miens l'ont fait sans les prêts étudiants à rembourser, quoiqu'ils pourraient encore amasser quelques dettes d'études. Mon mari n'a pas obtenu son diplôme d'ingénieur avant qu'il ait près de 29 ans, et il est allé à l'école publique et puis tout droit à l'université. Il s'était essoufflé, fatigué de l'école et de la scolarisation, à l'âge de 20 ans. Il est revenu à lui, cependant, une fois qu'il a eu un peu de temps pour récupérer. Mes enfants n'auront pas besoin de se remettre de la scolarisation.

ml: Y a-t-il autre chose que vous voudriez ajouter?

SD: Je m'attendais à ce que mes enfants apprennent, et ils l'ont fait. Ce qui m'a surpris est leur facilité à traiter avec des gens de tous âges, des plus jeunes enfants aux adultes. Ils sont entrés en contact par le regard et ont serré la main à un âge précoce. Ils sont équilibrés et en confiance.

Il y a eu beaucoup d'avantages auxquels je ne m'attendais pas, et tous étaient positifs. La partie la plus difficile de toutes est la critique de ceux qui n'ont aucune idée de ce dont ils parlent. La confiance grandit, pourtant, à mesure que les familles unschoolent, et bientôt la critique semble moins effrayante et ressemble plus à de la jalousie ou du ressentiment ou de la peur.

Le unschooling n'est pas un mouvement qui vise à abattre les écoles. C'est l'une des nombreuses options. Ce n'est pas facile, et chaque famille le fait à la maison, à sa manière. Ce seul fait le rend difficile. Ce n'est pas comme se présenter quelque part chaque jour en souriant et laisser les autres rendre la vie de vos enfants intéressante.

Une partie du ressentiment et de la crainte implique le fait d'avoir un choix. Bien que j'ai aimé l'école en général, je me souviens quand j'étais mécontente de quelque chose là-bas, ma mère disait avec confiance que je devais y aller, il n'y avait pas d'autre choix, que c'était la loi et que mes parents seraient en difficulté si je n'y allais pas. C'est plus facile quand les parents peuvent dire cela. Ça rend les parents innocents du malheur de leurs enfants, ou de tout dommage qui leur arriverait, si les parents n'avaient pas le choix. Lorsque d'autres parents ont trouvé une option et l'ont choisie, ça démontre qu'il y a une option, et la sécurité du « non-choix » est révolue. C'est pourquoi de nombreuses familles qui font l'école à la maison se plaignent des unschoolers, aussi. Ils ont dit à leurs enfants qu'ils ont à s'asseoir à la table et qu'ils doivent faire du travail scolaire, qu'ils n'ont pas le choix. Lorsque leurs enfants rencontrent des unschoolers et disent : «Mais Marty n'a pas à ... » les parents se fâchent contre les unschoolers pour avoir troublé la paix. Comme je ne voulais pas sacrifier le bonheur de mes enfants et leur apprentissage rempli de joie pour faire en sorte que les autres se sentent mieux à propos de ce qu'ils font, cependant, ça ne pouvait pas être évité. Je ne vivais certainement pas le unschooling pour rendre quelqu'un malheureux!

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Révisé par Catherine Forest le 20 avril 2013.

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